✨ L'invitée du mois d'octobre 2025: Sandra Barberot, une plume de douceur et de résilience

✨Sandra en quelques mots :

Ma rencontre avec Sandra, date de 2022, par le biais d'Instagram. Une simple rencontre sur les réseaux qui je l'espère deviendra réelle, un jour, en France ou pourquoi pas en Suisse où elle vit ! Je vais essayer de te la présenter en écrivant les dix premiers mots qui viennent à mon esprit quand je pense à elle :

Bienveillance, douceur, humanité, Suisse, montagnes, nature, sensible, sportive, M (le chanteur), gourmande.

📚 Bibliographie

Dans ses yeux — Librinova, 2022

Vivre sur une balançoire — Librinova, 2023

Notre monde sans nous — Librinova, 24 octobre 2025

Son premier livre, Dans ses yeux, m’a tout touchée par sa tendresse et sa douceur. Sandra a su poser des mots simples et sincères pour raconter la vie de sa grand-mère, Paulette.

Loin d’être une femme ordinaire, Paulette possède ce don rare d’écouter et de réparer les âmes. Et je crois bien qu’elle l’a transmis à sa petite-fille. Je le ressens à chacun de nos échanges, à travers sa bienveillance et sa délicatesse.

🌿 Vivre sur une balançoire : un roman coup de cœur

Son deuxième roman, Vivre sur une balançoire, a été un vrai coup de cœur.

Il fait l’éloge de la différence, celle qui résonne en moi depuis toujours. Clara et Aurélien, isolés par leur singularité et malmenés à l’école, ont réveillé des échos douloureux en moi, liés à ce que mes enfants ont eux-mêmes vécu.

J’ai aimé suivre leurs chemins qui se croisent et se recroisent, jusqu’au jour où l’univers décide d’unir leurs pas vers une même voie. Ces deux « adulescents », reliés par la peur de l’abandon et du rejet, grandissent lors d’un voyage initiatique, de l’Amérique du Nord au Costa Rica, où ils découvrent la philosophie de la Pura Vida.

Ce roman lumineux, porté par une plume douce et sensible, aborde des thèmes forts : la différence, le harcèlement scolaire, le deuil, les blessures invisibles, la résilience.

🌍 Notre monde sans nous : une plongée déroutante et bouleversante

Cet été, Sandra a commencé à parler de son nouveau roman sur les réseaux, en dévoilant peu à peu ses thématiques :

• la santé mentale qui se retrouve dans mes trois romans, et donc m’intéresse.

• la résilience, idem.

• le changement climatique, qui lui va si bien.

• le deuil, sujet qu’elle aborde avec une infinie justesse ;

• l’anticipation psychologique, qui m’a intriguée, ou pas comme tu le verras plus bas ;

• la spiritualité, que j’étais curieuse de redécouvrir sous sa plume.

Elle a également planté le décor principal de son histoire : les Alpes suisses, qu’elle magnifie à travers ses publications Instagram, ainsi que les fleurs qui parsèment son roman — dont l’edelweiss :

"Aliza fixe la plante. Elle observe les feuilles duveteuses, les pétales laineux de la fleur d’un blanc grisé et son centre jaune."

Quand elle a révélé le titre et la couverture de Notre monde sans nous, j’ai été immédiatement happée. Alors, lorsqu’elle m’a proposé de le lire en avant-première, j’ai sauté sur l’occasion, même si je n’ai pas réussi à le terminer à temps pour sa sortie.

C’est donc avec un peu de retard que je vous en parle aujourd’hui. Et quel roman !

Une lecture entre déstabilisation et émerveillement

Notre monde sans nous est un roman choral, porté par

Trois voix : une mère (Anonyme), un père (Bastien) et deux enfants (Blanche et Minus).

Trois lieux : Là, Ici et Ailleurs.

Les chapitres « Là » m’ont d’abord déroutée. Je n’attendais pas Sandra dans le registre de l’anticipation. Et pourtant… si, elle l’avait bien annoncé, mon esprit refusait d’y croire.

Si l’anticipation n’est pas mon genre de prédilection, j’ai été touchée par la profondeur écologique et sociétale de ces passages.

 J’ai apprécié suivre Bastien dans son long deuil, égaré dans une relation toxique avec la boisson qui l’enfonce dans la grisaille.

Les chapitres « Ailleurs » m’ont, quant à eux, profondément émue par leur spiritualité, qui a résonné avec la mienne.

Dès les premières pages, je me suis demandé comment ces trois voix allaient s’entrelacer. C’est là toute la magie du roman choral : des fils qui se tissent, se croisent, se dénouent, jusqu’à révéler un motif inattendu.

🌺 En conclusion

Bravo, Sandra !

Pour tes personnages, toujours si humains, si justes, qui me touchent en plein cœur.

Pour ce style nouveau, audacieux, que je ne t’attendais pas à explorer.

Pour ces entrées en chansons, si bien choisies ( chaque chapitre démarre sur des paroles de chansons).

Et surtout, bravo pour ce nouveau roman ! Vivement le prochain !

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